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GAU - Quem deus vult perdere, dementat prius.
2 mars 2007

Un bol de riz à 9h du mat'

Donc c'est neuf heures du matin (comme le dit si bien le titre), et je suis en train de manger un bol de riz.
Le pourquoi du comment est pas très important, mais ça m'a rappelé une vieille histoire (ou ce que je crois être une vieille histoire, c'est difficile à dire quand on a une bonne mémoire et un imaginaire plus délirant que Mulder sous acide (le cidre marche aussi pour ceux qui capteront la référence)), vieille histoire que je vais tenter de raconter ici.
La vieille histoire était un conte zen dans un bouquin rempli de contes zens (jusque là, ça reste logique).
Elle se passe en Chine, il y a longtemps.
Donc pour planter le décor, pour ceux qui ont vu les tous premiers Dragon Ball, vous voyez très bien les collines, les forêts, etc.., reste plus qu'à rajouter des rizières, et c'est à peu près tout pour le décor.
Il y avait un vieux maitre du zen (enfin du zen en tant que philosophie, mode de vie ...), et il était avec son jeune padawan (bon c'était pas un padawan, mais l'image est parlante, puis c'est moi qui raconte, donc je fais comme je veux).
C'est à peu près le milieu de la journée et le maitre et son padawan (oui, ça reste un padawan, et si j'ai envie de mettre des T-Rex, je peux aussi le faire...), sont en train de se préparer à manger, et comme ils sont dans un coin plutôt reculé de la Chine (Rappelez vous le premier épisode de Dragon Ball, le petit qui à part son grand père mort quelques années avant a jamais vu un autre être humain, bon peut-être en moins reculé comme coin, mais ça donne une idée...) ils ont à peu près que du riz pour manger, mais bon en tant que maitre et padawan du zen, ils mangent ce qu'ils ont.
Une fois son bol fini, le padawan qui est plus rapide que son maitre, se demande ce qu'il doit faire, et donc le demande à son maitre qui lui réponds :
"Lave ton bol"

Et l'histoire s'arrête à peu près là, et je ne pense pas avoir atteint la totale zenitude, pas plus que je pense en être proche ou m'y diriger, mais plutôt vers mon acceptation personnelle de ma zenitude à moi.
Comme je le vois, c'est mon bol de riz est sale, je le nettoie, chaque action entrainant une réaction et tout s'enchaine, et plutôt que de s'opposer au courant et se faire emporter, mieux vaut le suivre un peu sans se faire emporter par les flots...
Et c'est après avoir conseillé le Yi-King à une copine (suivant les conseils du manuel des castors juniors que j'ai pas du ouvrir depuis pfffff... au moins quoi), que je me rends compte que les nuits blanches ça fait vraiment agir bizarrement, et en même temps j'ai le sentiment d'être pas passé loin d'une épiphanie cosmique (et donc là je sortirais pas de blague moisie que je serais le seul à comprendre, comme quoi c'est dur d'être un unique fan de comics dans un monde qui n'en lit pas).

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